[RECTIFICATIF] DUNCAN (Daniel). La Chymie naturelle, ou l'ex - Lot 742

Lot 742
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Estimation :
150 - 200 EUR
[RECTIFICATIF] DUNCAN (Daniel). La Chymie naturelle, ou l'ex - Lot 742
[RECTIFICATIF] DUNCAN (Daniel). La Chymie naturelle, ou l'explication chymique et méchanique de la Nourriture de l'Animal. Paris, Laurent d'Houry, imprimé à Montauban, 1682. In-12 de (17) ff., 339 pages. Basane havane, dos à nerfs orné (reliure de l'époque). Reliure très abîmé, cuir arraché sur les plats, manques aux coiffes et aux coins. Édition originale. "Très rare" Caillet, 3384. L'édition sera suivie de deux autres parties publiées en 1686. [[[[[IL EXISTE A LA BNF ET SELON MICHAUD UNE EDITION ANTERIEURE DATEE DE 1681 CHEZ D'HOURY AVEC LA MEME COLLATION]]]]] "Cet ouvrage pour l'historien un grand intérêt, car il se trouve à un confluent d'influences qui ont contribué à donner à la chimie une apparence toute nouvelle. L'auteur nous apparaît tout d'abord comme un adepte convaincu des écoles iatro-chimiques ; (…) il assimile le corps de l'animal à un laboratoire de chimie, et il croit que les expériences tentées hors de l'organisme, lui dévoileront l'ensemble des phénomènes qui caractérisent la vie. Ce n'est pas tout; l'auteur, comme tout bon paracelsiste, admet la similitude du microcosme et du macrocosme; après avoir affirmé que tous les phénomènes de l'univers sont des phénomènes chimiques, il déclare pouvoir démontrer cette assertion par un grand nombre de preuves (…) L'auteur est un fervent admirateur des doctrines de DESCARTES ; sans les discuter, il les admet et traduit tout son système dans le langage de la philosophie mécanique. (…)" Hélène METZGER, Les doctrines chimiques en France du début du XVIIe à la fin du XVIIIe s., pp. 240-242. Originaire d'une famille de médecins protestants écossais installés à Montauban, Daniel DUNCAN (1649-1735) étudia la médecine à Montpellier et s'installa comme docteur à Paris à partir de 1673. Il quitta en 1678 son poste de médecin-général de l'armée qui lui avait été attribué par Colbert pour passer 2 ans à Londres où il recueillit des informations sur la grande peste de 1666. Après son retour forcé à Paris en 1681, il rejoint sa ville natale de Montauban après la mort de Colbert en 1683. La révocation de l'édit de Nantes en 1685 l'oblige à quitter la France pour exercer dans diverses villes européennes : Genève, Berne, Berlin, La haye, et enfin Londres en 1711, où il finit sa vie.
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