[BRUZEN de LA MARTINIERE]. Anecdotes ou Lettres secrètes sur - Lot 672

Lot 672
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Estimation :
80 - 100 EUR
[BRUZEN de LA MARTINIERE]. Anecdotes ou Lettres secrètes sur - Lot 672
[BRUZEN de LA MARTINIERE]. Anecdotes ou Lettres secrètes sur divers sujets de littérature et de politique. sl, sn, Février 1734. In-12 de (2) ff., 724 pp. Veau brun, dos à nerfs orné, p. de titre en mar. bordeaux (reliure de l'époque). Dos abîmé avec manques, coins émoussés. Première année complète (février-décembre 1734) de ce périodique attribué à BRUZEN DE LA MARTINIÈRE, connu pour avoir publié plusieurs périodiques de formule comparable. Toutefois, la direction de La Martinière ne s'exerce probablement pas avant août 1734 ; avant cette date, le journal est composé exclusivement de nouvelles à la main, datées de Paris. Tous les collaborateurs des Anecdotes, de Paris, de Lyon, de Londres ou d'Amsterdam, sont anonymes. "Les Anecdotes donnent sous forme imprimée ce que fournissaient les nouvelles à la main dont elles procèdent : des faits divers, des anecdotes politiques et littéraires, des récits de procès, des contes et nouvelles, des réflexions sur les mœurs. Les nouvelles littéraires sont relativement précises et récentes. Un homme qui reçoit ces Lettres de Paris, et de diverses provinces, a consenti à en faire part au Public": ces quelques lignes de l'Avertissement de février 1734 montrent les limites étroites du projet de La Martinière ; il ne s'agit que de publier, avec quelques corrections de forme, des nouvelles "piquantes" de Paris. En août 1734, le succès paraît assuré : une nouvelle page de titre est composée, avec un nouveau fleuron d'imprimeur; l'impression, dans un corps plus petit, permet d'augmenter la matière ; un Avis en fin de livraison parle de "l'empressement du Public" et annonce pour l'avenir des nouvelles d'Angleterre et de Hollande, ce qui sera fait. Cette transformation du périodique en véritable gazette littéraire et politique crée au rédacteur des soucis ; une nouvelle page de titre en septembre laisse croire à un changement d'imprimeur ; l'Avertissement de décembre parlera des "retardements" des mois précédents. Les nouvelles de la guerre prennent de plus en plus de place dans le journal qui parfois semble faire concurrence, comme organe catholique, à la Gazette d'Amsterdam. En mai 1736, le rédacteur annonce la publication de deux volumes de pièces, non identifiées. La cessation du journal, le même mois, prélude probablement à sa transformation en "journal politique et littéraire" plus officiel. On peut toutefois regretter le ton assez libre et la variété pittoresque des Anecdotes de 1734, qui constituait, à l'époque, une véritable innovation." (Jean SGARD, in Dictionnaire des Journaux, en ligne).
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