Dent de Mastodonte (- 15 000 000 d'années) dent de Gomphothe - Lot 430

Dent de Mastodonte (- 15 000 000 d'années) dent de Gomphotherium La dent est entière et montre 4 rangées de tubercules. Il s'agit d'une troisième molaire. Elle est assez large c'est donc une supérieure, côté droit. Son allure générale est typique d'un mastodonte de type Gomphotherium et sa taille d'une espèce du miocène moyen (environ 15 millions d'années). 15.5 x 7,5 cm H: 5,5 cm On peut donc raisonnablement attribuer cette dent à Gomphotherium angustidens. De par son aspect général, on peut déduire qu'elle provient probablement d'un site du Gers, département riche en sites miocènes et est sans doute une découverte ancienne, du XIX siècle. Ci-dessous un article expliquant la découverte des dents de Gomphotherium. Dans son mémoire, lu à l'assemblée publique de l'Académie Royale le 13 novembre 1715, le physicien et naturaliste français René-Antoine de Réaumur livre ses observations sur les mines (minerais) de Turquoises proche de la ville de Simorre qui seraient connues depuis près d'un siècle. Il indique que ces minerais ont des formes de dents et que les parties qui n'étaient pas recouverte d'émail, mises au feu deviennent de couleur turquoise. Réaumur ignore à quels genres d'animaux appartiennent ces dents, supposant qu'il s'agit d'animaux de mer car on n'en connaît point de terrestres qui en ont de pareilles. Sont également découverts des morceaux longs et ronds que G. de la Brosse (1628) a nommé licorne minérale. L'exposé se poursuit par la description du four et de la technique de chauffe pour obtenir ces « turquoises ». Quelques années plus tard, en 1746, le moine bénédictin de Simorre, Dom Brugèles indique dans ses chroniques que l'on " trouve des mines d'une espèce de pierre dont on fait par l'opération du feu des turquoises " Ces « turquoises » servaient entre autres pour l'ornement des reliquaires, des livres religieux et joyaux de tous genres. Cependant