VOISIN (Joseph de). La Defense du Traitté de Monseigneur le - Lot 285

Lot 285
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Estimation :
400 - 500 EUR
VOISIN (Joseph de). La Defense du Traitté de Monseigneur le - Lot 285
VOISIN (Joseph de). La Defense du Traitté de Monseigneur le Prince de Conti, touchant la comédie et les spectacles. Ou la Réfutation d'un livre intitulé Dissertation sur la condamnation des Theatres. Paris, Coignard, 1671. In-4 veau, dos à nerfs orné (reliure de l'époque). Édition originale (partagée avec Billaine) de cet ouvrage rare et recherché. Armand de Bourbon, Prince de Conti (1629-1666), prit une part active à la Fronde et dut se réfugier à Bordeaux, dernière ville frondeuse, avant de capituler en 1653. Il obtint alors l'autorisation de se retirer en Languedoc, à Pézenas dans son château de La Grange-des-Prés. Il y fit la connaissance de Molière et de sa troupe, qui sillonnait alors le sud de la France et particulièrement le Languedoc, et en devint le protecteur de 1654 à 1656. En 1655, sous l’influence de l'évêque d'Alet, Nicolas Pavillon, il renonça à sa vie libertine et se convertit à une vie de pénitence et de piété, associée au jansénisme. Il en vint même à composer en 1666 un Traité de la comédie et des spectacles dans lequel il condamne les tragédies de Corneille et les comédies de Molière. Aumônier du Prince, l'abbé Joseph de Voisin avait fait paraître, en 1667, ce Traité de la Comédie et des spectacles, selon la tradition de l'Église tirée des Conciles et des Saints Pères, que son défunt maître avait composé vers la fin de sa vie. Il lui donnera, cinq ans plus tard, un prolongement dans une volumineuse Défense, où il évoque malgré tout les rapports presque amicaux qui s'étaient établis entre le futur dévot membre de la Compagnie du Saint-Sacrement et le futur auteur du Tartuffe et du Festin de Pierre : "Monseigneur le prince de Conti avait eu en sa jeunesse tant de passion pour la comédie qu’il entretint longtemps à sa suite une troupe de comédiens, afin de goûter avec plus de douceur le plaisir de ce divertissement ; et ne se contentant pas de voir les représentations du théâtre, il conférait souvent avec le chef de leur t
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